rentrée

Eve c’était une sale grognasse : Papy, arrête de jouer avec  l’ellipse d’Uranus en Saturne, et tes drones cœlacanthes, à ton âge quand même, faut être un peu mature, se reprendre en mains, je sais pas, faire du sport, manger sain. Elle voulait se taper ma pomme, la pétasse. J’ai joué les séniles, d’accord, ma bru, soyons vegan. Elle papillota des cils, la buse, avant de rejoindre Adam. Avec Satan, on a bien rigolé ! En 2,3 ères, c’était réglé, disparue la miss univers avec la côte de mon con de beau fils et son pépin en travers de la glotte.

Avec Shaitan, on s’est mis aux échecs, c’était marrant, il sifflait Echec au Moi, je foudroyais ses fions, je gagnais et à chaque partie, il changeait de nom, le plouc. Moi, je n’ai que 3 noms, l’Indicible, l’Invisible, Le Parrain, alors il peut s’appeler Baal (je crée la tapette à mouches), Belzebut (j’invente le foot), Lucifer (je ferme les houillères), toujours mat, le fourchu.

C’était bien, c’était Moi. Et puis Marie, quelle bavasse, celle-là, elle m’a fait chier avec la croix impayée de son bâtard, pourtant reconnu par son cocu de charpentier qui l’a fait accoucher dans un gite bio , et que la bouse de bœuf, ça file des mycoses, et que la myrrhe et l’encens, ça assainit mais pas 3 semaines après. Même Moi, je n’en pouvais plus. J’ai rapatrié le bâtard en 3 jours, laissé mariné la chaudasse jusqu’en août, et maintenant qu’on arrête de Me brouter.

Moi l’Innommable